Discours fondateur de la « doctrine Bush » et de la « guerre contre le terrorisme », prononcé dans une ambiance martiale d’union sacrée, toutes les composantes de la nation (entendue largement, puisqu’on remarque dans l’assemblée la présence du premier ministre britannique de l’époque, Tony Blair) serrant les rangs derrière le chef suprême des armées. Les attentats du 11 septembre sont immédiatement dénoncés comme un « act of war ». Pour le reste, les considérations juridiques sont difficiles à déceler, les registres de légitimation mobilisés ressortissant davantage de la politique et de la morale. Le contraste avec le discours du président Reagan sur les frappes contre la Libye en 1986 est, de ce point de vue, édifiant. On constatera toutefois que le président Bush formule des exigences très claires à destination du régime des Taliban. Il est donc difficile de ne pas, au moins en partie, déceler ici un différend inter-étatique, au-delà des rapports entre les Etats-Unis et une organisation privée comme Al Qeada.
Lien vers la déclaration complète: http://www.youtube.com/watch?v=0wPuY5hI96U